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<< STEPHANE SANSEVERINO


D'origine italienne (par ses grands-parents arrivés en France dans les années 50), Stéphane SANSEVERINO est né à Paris le 09 OCTOBRE 1961.

Dès son plus jeune age, il voyage en famille aux quatre coins du monde grâce à son père devenu papetier et découvre ainsi de 6 à 14 ans la Bulgarie, la Nouvelle Zélande, la Yougoslavie, le Mexique.
A cette occasion, il découvrira de nombreux styles musicaux " de François Deguelt à des trucs en italien " et prendra goût au spectacle. La musique tzigane le marquera tout spécialement par l'énergie qu'elle dégage malgré de modestes moyens.

Après une scolarité chaotique et une pratique sportive assidue (hockey sur glace, cyclisme), il décidera de devenir cuisinier et s'inscrit à l'école hôtelière à seize ans. Mais il ne persistera guère dans cette voie au retour du service militaire.

En effet, c'est à l'age de 20 ans, que déjà débordant d'énergie, et voulant tout apprendre en même temps, il commence par prendre des cours de théâtre auprès du comédien Serge Martin puis plus tard chez Philippe Hottier.

Il entre ensuite au " DAL Théâtre " pour 3 ans. Il y travaillera la Comédia dell'Arte et le clown (on s'en serait douté). Plus tard, il apprendra la guitare et le banjo !

C'est en créant sa propre compagnie " Les frères Tamouille " qu'il débutera sa longue carrière. Cette troupe de cirque s'employait par exemple à pasticher les grandes séries américaines telles que Supercopter ou le rebaptisé " homme qui valait 100.000 balles".

Très spectaculaire, cette formation utilise beaucoup de matériel. Stéphane y travaillera 4 ans, jouant le plus souvent dans la rue ou les festivals, notamment à Aurillac ou Châlons-sur-Saône.

Dans la seconde moitié des années 80, Stéphane approfondi ses talents de guitariste en s'essayant alternativement sur Django Reinhardt, Jimi Hendrix, les Satellites, les Béruriers Noirs, la musique de l'est, AC/DC, la musique pakistanaise, la country bluegrass, la java et le musette.

Difficile de faire un choix dans tout ça !

Mais en fait, l'expérience des voyages l'a amené à se nourrir de tous ces styles.

Alors multi instrumentiste, il entre dans son 1er groupe " Dans l'intérêt des familles " en tant que guitariste puis rejoint " Les maris jaloux ", trio dans lequel il joue de la basse. Il intègre plus tard le groupe de rock " Doc Denat ", mais c'est à la création de " RMC " pour (renverse-moi chéri) qu'il sort ses premières compositions dont " Rock'n'roll Dérision ".

Parallèlement à sa carrière naissante de musicien, et sa formation de comédien en poche, il s'intéresse de plus en plus au cinéma. Ainsi, Patrick Bagot lui confiera le rôle principal dans son premier court métrage " HP 69 ".Il a alors 30 ans. Il tournera plus tard dans un autre court métrage intitulé " Les aventures de Francis 15 ".

Pleins d'autres projets se succèdent, dans lesquels il travaille et se perd parfois. Il s'attarde alors sur la musique des pays de l'Est (Bulgarie, Roumanie, Yougoslavie…) et découvre qu'il aime le swing des années 50. C'est alors qu'en 1992, par le biais d'un atelier regroupant des amateurs de musique roumaine, il décide avec Sabine Pierron de créer " Les Voleurs de Poules " -nom choisi en référence à la réputation des gitans-. Ce groupe aura des influences tziganes et de cultures personnelles, c'est-à-dire les vieilles chansons françaises des années 20 aux années 50 et sera très acoustique -donc facilement transportable- Il lui semble en effet que ceci est une formidable alternative rythmique au rock ambiant .

Surnommé " Le nerveux " Il y sera auteur-compositeur-interprète et y jouera guitare et banjo.

Sabine s'occupera du violon et y interprètera quelques titres.
Ce duo, remporte un vif succès dès les premiers concerts dans les bars.

Poussé par le public, le duo devient un trio suite au renfort de Nicolas Ferrenbach à la batterie.

Ce dernier sera remplacé en janvier 1995 par Manu Ruquier.

Avec la formation complète, Les voleurs de Poules donnent leurs premiers concerts au cinéma " Le Berry Zèbre " à Belleville à Paris. Par la suite, ils rencontrent les gens du bar " A la Liberté " mais également les représentants de l'association " Life/Live in the Bar " qui organise et défend les concerts dans les bars.

Avec 500 concerts en 5 ans, ils écument les salles et de France et ses bistrots, ces lieux d'observation privilégiée : concerts " Ecole et Nature " en septembre 1992 à Paris, le festival " Jeunes agents EDF " en août 1993, à Soulac, le carnaval de Cergy-Pontoise en mars 1994, une tournée en Bretagne en août 1994 et juillet 1995 et l'Olympia en janvier 1995 en première partie de Yann et les Abeilles. On retrouve également des morceaux des Voleurs de Poules sur les compilations " Life in the bar - Le recueil " (Quartier Est / Musidisc) et sur " Radio Nova - Le son de Paris " (Mélodie).

Leur premier album autoproduit "Tu sens les poivrons" sort en juillet 1995. En même temps que leur passage aux FrancoFolies de La Rochelle, du 12 au 17 juillet. Mais le succès encore confidentiel, oblige Stéphane à cumuler parallèlement les petits boulots. Il est entre autres roadie pour Michel Fugain. Pendant 10 ans, il regarde en même temps qu'il travaille. Des années à étudier le spectacle.
A la force des tournées-marathon, le groupe se fait une belle réputation. Mais conscient des limites de ces lieux mal insonorisés, Stéphane reconnaît que l'évolution de la formation, plus électrique, n'est pas toujours compatible avec un son franchement mauvais. S'ils veulent progresser, il leur faut gagner un autre public.

Et quant à la direction à suivre, les avis divergent. La vie de groupe lui apparaît alors trop pesante. L'intérêt croissant des médias et la promesse d'une reconnaissance, ne suffisent pas à supporter les compromis. Les décisions communes, une majorité à affronter, bref le besoin d'être seul, de ne plus s'abstenir pour les autres. Rideau en 1999.

Il commence alors dans son coin l'écriture de son album solo. Afin d'arrondir ses fins de mois, il participe au casting et décroche un rôle dans le spectacle d'Achille Tonic, connu depuis sous le nom de Shirley et Dino.

Son album "Le Tango des Gens" sort finalement le 25 septembre 2001. Récompensé par le 54e prix de l'Académie Charles-Cros en 2001, "Le Tango des Gens" devient Disque d'or. Bien évidemment ponctué par une promotion marathon, il partage l'affiche avec Tété sur les 50 dates d'une tournée débutée en mars 2001. Elle se termine à la fin de l'année après quelques incursions sur le territoire suisse. 2002 est ponctuée de 80 concerts, dont certains passages remarqués au Festival des Vieilles Charrues, lors de Solidays ou encore au Nice Jazz Festival.

Le 14 décembre 2002, la tournée se termine en beauté avec une "Nuit Sanseverino" au Trianon à Paris. Héros d'une soirée qui lui est consacrée, Sanseverino reçoit quelques amis en scène : Bernard Lavilliers, Tété ou la Grande Sophie.

Toutes ces années sur scène sont officiellement récompensées en 2003 par une Victoire du groupe ou artiste "révélation scène" de l'année. Sans céder à la pression, Sanseverino prend son temps avant de livrer en février 2004 un album tout aussi personnel et attachant que le premier, "les Sénégalaises". Tout est là, le ton caustique et les guitares manouches. Dans un très beau décor de lampes et de tapis orientaux, Stéphane Sanseverino et son groupe enflamment la scène du Printemps de Bourges dès le mois d'avril, avant le début d'une longue tournée pour celui qui est devenu, pour beaucoup, Mr Swing.

On le retrouve aussi sur la scène de l'Olympia, à Paris, le 28 juin. A cette occasion, il rend hommage aux intermittents du spectacle qui occupent le toit du Medef (organisation patronale française) pour que leurs revendications concernant leur statut soient entendues. Sanseverino s'est déjà exprimé sur ce sujet et apporte régulièrement son soutien à cette cause.

En 2005, on trouve dans les bacs des disquaires un enregistrement public, "Live au Théâtre Sébastopol". Cette même année, la Fnac met en vente un cd 5 titres "On aime, on aide", au profit de la prévention de l'illettrisme sur lequel Sanseverino propose deux titres inédits.

En 2006, il revient sur scène en trio et se produit du 22 au 24 juin et du 28 juin au 2 juillet à la Maroquinerie à Paris.

 

Son Pote
Hervé LEGEAY

Hervé LEGEAY

Natif d'Angers, ce guitariste énigmatique est un cas atypique de par sa personnalité et son parcours. Hervé découvre la guitare avec le rock, les Stones, Led Zeppelin, mouvance de ces années 60/70 dans laquelle son caractère assoiffé d'aventures humaines va s'affirmer et cela, grâce à de nombreuses expériences de groupes (scènes, studio). Son intérêt pour la musique ne se limite pas à un genre ; toujours par l'intermédiaire de la guitare et des rencontres, il découvre, aime et pratique la musique classique : « Je suis un fan de Villa-Lobos et des Sex Pistols ! »

Sa période "punk-dur" ne l'empêche pas d'adorer le jazz, la musique brésilienne, de pratiquer le chant classique (choriste remplaçant à l'opéra de Nantes !).

Alors en plein désarroi financier, il se spécialise en jazz manouche grâce au guitariste Romane, qui découvre en lui un musicien prometteur et courageux : cinq années de cours (en compagnie de Fred Loizeau), il sera professeur à l'école Atla (Paris 18), tourne avec le septet de Romane et participe à son CD "Samois sur Seine", il crée aussi son propre groupe "Merco Swing" avec Félix Belleau (accordéon) et toujours Fred Loizeau, le titre originel était "les Roms blancs".
Il s'explique : - " J'aime la musique et j'en joue, point. Je ne veux pas m'emmerder en gérant une carrière. Pour moi, les rencontres sont plus importantes que le boulot dans la piaule !".
De fait, il accompagne des chanteurs, chanteuses comme Françoise Kucheda, rencontre Mme Colette Crolla qui lui prêtera la guitare d'Henri pour plusieurs concerts. Beaucoup de musiciens l'apprécient : Dominique Cravic lui demande souvent de venir préter main forte à ses "Prim-duf" (entendez les Primitifs du Futur), il participe au dernier disque de Francis Lemarque : "Les rues de mon quartier" live, réaffirmant par là son attachement à la chanson.

De la chanson, il en aura car depuis 2001, Legeay "le drôle d'oiseau" a trouvé avec le chanteur Stéphane Sanseverino un parfait "alter-ego".

Depuis la sortie du CD "Le tango des gens", le groupe est submergé de concerts (Francofolies de La Rochelle, la Cigale, L'Européen), les ventes de disques grimpent et les musiciens ont du mal à comprendre ce qu'il leur arrive… L'auditeur lui, comprend tout au bout d'un seul spectacle, tous les zygomatiques crispés avec un bon "mal ô mains" à force d'applaudissements, il s'en va acheter dare-dare cet album bourré de vraies chansons françaises.

Même lorsqu'il joue de la guitare manouche (position assise), il reste à Hervé la sauvagerie de la gestuelle rock, le swing énergique. Les chorus sont remplis de la positivité de l'énergumène, (regardez-le trépigner sur sa chaise, puis continuer son solo en grimpant dessus). Mais s'il ne se prend jamais au sérieux, cela ne l'empêche pas de préparer de nouveaux arrangements sur le répertoire. Sanseverino a fait pression chez Sony pour avoir quelques semaines de calme afin de peaufiner un deuxième album : « Les Sénégalaises », déjà disque d’or. L'avenir est en tout cas prometteur pour Hervé Legeay, musicien solide et curieux qui ne cherche qu'à faire de bonnes rencontres…


Ecouter un extrait musical issu de l'album :
"Exactement"

 

Site officiel : www.sanseverino.fr
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